- récipiendaire
-
• 1674; du lat. recipiendus « qui doit être reçu »♦ Dr. ou littér.1 ♦ Personne qui vient d'être admise dans une société, dans un corps et en l'honneur de qui a lieu la cérémonie de réception. Le récipiendaire et ses parrains. Discours du récipiendaire à l'Académie française. Une, la récipiendaire. « Le premier récipiendaire, qui par un témoignage spontané établit un long usage, celui de commencer un discours académique par un remerciement » (Colette).2 ♦ (1962) Personne qui reçoit un diplôme universitaire (⇒ impétrant), qui est bénéficiaire d'une nomination, etc. Signature du (de la) récipiendaire.récipiendairen.d1./d Personne reçue dans un corps, une compagnie, avec une cérémonie.d2./d Personne qui reçoit un diplôme universitaire.⇒RÉCIPIENDAIRE, subst.Personne que l'on vient d'admettre, que l'on reçoit avec un certain cérémonial dans une société ou un corps; personne qui reçoit un diplôme, une médaille. Discours, signature du récipiendaire. C'était un usage de rigueur à l'Institut que le récipiendaire fît l'éloge de son prédécesseur (LAS CASES, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 728). La fanfare dans le dos, les récipiendaires alignés, le commandant Gilon à droite qui lisait les motifs de citation (DRUON, Gdes fam., t. 1, 1948, p. 165).Prononc. et Orth.:[
]. Ac. 1694, 1718: re-; dep. 1740: ré-. Étymol. et Hist. 1674 (LA FONTAINE, Contes, 4e part., éd. H. Régnier, t. 5, p. 454). Dér. sav. du lat. recipiendus « qui doit être reçu », gérondif de recipere « recevoir », v. ce mot. Fréq. abs. littér.:18. Bbg. DOPPAGNE (A.). Le Fr. au Grand-Duché de Luxembourg: In: Congrès Internat. de Ling. et Philol. Rom. 13. 1971. Québec. 1976, t. 2, pp. 112-113.
récipiendaire [ʀesipjɑ̃dɛʀ] n.ÉTYM. 1674; dér. sav. du lat. recipiendus « qui doit être reçu ».❖♦ Droit ou littérature.1 Personne qui vient d'être admise dans une société, dans un corps, et en l'honneur de qui a lieu la cérémonie de réception (II., 3.). || Le récipiendaire et ses parrains. || Discours du récipiendaire à l'Académie française. || Une, la récipiendaire.1 Vingt ans après (en 1693), le discours de réception de La Bruyère, qui fit bruit et même tapage, et qui parut excéder la mesure, amena un nouveau statut de l'Académie qui décida que le discours du récipiendaire serait lu désormais devant une commission avant d'être prononcé en séance publique.Sainte-Beuve, Causeries du lundi, 29 déc. 1851.2 (…) j'ai tremblé à l'idée de paraître devant vous. Tremblé d'émotion, certes, de gratitude aussi, comme fit assurément, devant la première académie, le premier récipiendaire, qui par un témoignage spontané établit un long usage, celui de commencer un discours académique par un remerciement.Colette, Belles saisons, Disc. réception Acad. royale belge.3 Mme de Noailles lut son discours, sur Verhaeren (…).Le discours achevé, le Roi (des Belges) vint féliciter la récipiendaire.G. Bauer, les Billets de Guermantes, juil. 1936, p. 74.2 (XXe). Personne qui reçoit un diplôme universitaire (⇒ Impétrant), qui est bénéficiaire d'une nomination, etc. || Signature du (de la) récipiendaire.
Encyclopédie Universelle. 2012.